Nom : Liga
Prénom : Dreanya
Race : Humaine
Affiliée : Bohémiens
Description physique : Dreanya est une jolie jeune fille d'environ 17ans à la chevelure auburn, à la peau légèrement dorée par le soleil. Son visage innocent n'a pas vraiment d'imperfection si ce n'est une vilaine, mais fine, marque de brulure partant de dessous sont oreille gauche pour au bas de son cou. Son corps est particulièrement bien fait, fin et effilé par son travail de danseuse, même si certains pourraient dire qu'elle est un peu maigre, mais cela n'est qu'une question de point de vue. Artiste polyvalente elle aime souvent porter des vêtements légers qui lui laisse une grande mobilité de mouvement, particulièrement parce qu'elle a l'habitude d'improviser des spectacles dans la rue et être apte à fuir très rapidement
Description mentale : Dreanya est une personne pleine de vie et assez positive dans sa vision de la vie. Aimant apaiser les peines des gens qu'elle cotoie, et qui mérite l'apaisement. Elle a une grande compassion envers les gens et a appris à ses dépends que la violence n'engendre que la violence même quand on l'habille de justice ou de vengeance. Faire couler le sang est un acte bien trop destructeur pour qu'elle l'accepte. Elle n'est cependant pas naïve au point de croire qu'elle peut résoudre tout les problèmes en étant totalement légal mais la loi est naturellement violente alors elle a appris à ne pas la respecter pour le bien de tous.
Histoire : Il y a de cela 18 ans vivant un homme du nom d'Alderan Liga, un jeune bohémien prometteur que dont on disait qu'il pouvait peut être un jour devenir le chef d'une des caravanes. Son destin semblait tout tracé mais semblait uniquement. On peut dire que sur son ascension s'est passé un obstacle assez grand pour le faire dévier de sa route. Bien souvent cet obstacle est la mort d'un être cher. Mais les bohémiens étant contre la violence, la mort à bien peu de prise sur le déroulement de leur existence, contrairement à l'amour. En effet, c'est bien l'amour qui détourna ce jeune homme de sa vie de voyageur. Tout se passa lorsque la sa caravane arriva à portée d'un petit village dans le royaume d'Osrine. Il rencontra une jolie rousse du nom de Ladelle, fille de l'aubergiste local, pendant qu'il jouait de la musique pour amuser les clients. Tout au long de la soirée, le musiciens et la serveuse (oui faut bien aider la famille) se tournèrent autour jusqu'à ce que la maison ne ferme et que les deux ne termine la nuit à la belle étoile dans les bras l'un de l'autre (non non je ne raconterai pas ce qu'il sait passé).
Jours après jours, le bohémien et la jolie serveuses se cotoyaient plus ou moins significativement vivant de l'instant présent sans se soucier du futur jusqu'à ce que le jour du départ de la caravane était arrivé. Ce fut littéralement un déchirement dans le coeur d'Alderan. Son instinct lui dictait de ne jamais cesser de bouger alors son coeur lui disait de rester auprès de sa dulcinée. Mais comme tout bon descendant de nature, il fut guidé par ses sentiments, et quel sentiment : l'amour. Alderan dit alors au revoir à sa caravane vivre avec la belle rouquine. Ils se marièrent et eurent une jolie petite fille du nom de Dreanya.
Le petit ange grandit alors dans une famille aimante. Son père, toujours féru de musique était devenu l'attraction du village et ses dons de guérisseurs étaient aussi fort demandé dans la région où les escarmouches faisaient rages. Autre fait troublant, le nombre de bagarre dans l'auberge avait décrut de manière étonnante se qui poussa le père de Ladelle a supposer qu'il y avait surement quelques magies dans sa musique. Sa famille était ce qui permettait à Alderan de rester dans ce village, il aimait Ladelle et sa petite fille mais il savait aussi qu'un jour la gamine exprimerait l'envie de bouger. C'était le sang des bohémiens qui voulait cela. Cela commença à se faire sentir à partir de l'age de 7 ans. Dreanya partait loin du village, dans les forets, provoquant des frayeurs à sa mère et pas mal de rire à son père. Afin de satisfaire l'instinct de sa fille, et le siens par la même occasion, Alderan l'emmena avec lui pour diverses livraisons pour aider les habitants du village. Sur les routes, il commença à lui apprendre ce qu'est la vie et la philosophie des bohémiens (en priant pour que la petite ne répète rien à sa mère). Mis à part ces événements tout semblait allait pour le mieux. Mais le destin répondit à sa place.
Un jour une escarmouche plus violente que les autres se déroula à proximité de son village. Les habitants purent voir les soldats s'affronter de leur maison. Ladite escarmouche s'envenima pour devenir une bataille jusqu'à ce que, au petit matin, la fumée et l'odeur du sang soit retombée pour laisser place à un champs de désolation. Le sang d'Alderan ne fit qu'un tour, et il mit le village à contribution pour soigner les blesser laissés sur place par leurs armée. En une journée, le village se transforma en hopital.
Le lendemain, alors que l'une des armées apparut dans le village. Elle était commandé par un officier issu de la noblesse, impitoyable, déterminé et extrêmement ambitieux. Il remercia tout d'abord Alderan d'avoir soigné ses blessés avant d'ordonner à ses hommes de tuer les blessés ennemis. L'acte était innommable et Alderan s'insurgea contre l'officier qui faisait preuve d'une cruauté sans nom pour un bohémien. Ce fut la première fois qu'Alderan avait une véritable envie de tuer quelqu'un. Sa fougue l'emporta et il se précipita vers l'un des chevaux d'une grange pour rejoindre l'une des caravanes qu'il espérait pas trop loin (ses estimations n'étant pas précises à ce point). L'officier comprenant la menace de voir le peuple bohémien le "bouder" prit une décision radicale. Il envoya ses cavaliers l'intercepter et le taxer d'espion avant de détruire la ville.
En l'espace de quelques minutes, les flammes dévorèrent le village. Pas une personne ne devait survivre. Mais l'amour d'une mère est une chose que bien des gens sous-estiment. Contrairement aux autres villageois s'éparpillant dans la campagne, devenant des cibles faciles, Ladelle et Dreanya se cachèrent dans les batiments les moins enflammés, esquivant les soldats qui se dispersaient dans la campagne eux aussi. Toutefois, lors de leur fuite, l'un des soldats les suivit dans ce qui était la forge. Piégée, Ladelle empoigna un tisonnier chauffé à rouge pour se battre contre la brute. Ce dernier la désarma facilement, en lui envoyant une baffe magistrale. Désarmé, Ladelle prit sa fille dans ses bras, la serrant contre son coeur, pour lui éviter de voir la mort arriver.
Mais c'est une violente brulure que sentit la jeune fille, celle du tisonnier, ayant transpercé le corps de sa mère pour se coller contre sa gorge. La mort aurait du la prendre aujourd'hui, mais le destin en a voulu autrement ce jour là. Alors que le soldat entendait les pleurs de Dreanya, et qu'il s'apprêtait à la faire taire, une poutre lui tomba sur la figure. La gamine, alors agée de 13 ans n'écouta alors plus que son instinct de voyageuse qui lui disait de fuir loin de cet endroit mort. Pendant toute une année, Dreanya, ayant appris la débrouillardise de son père, devint une itinérante, faisant des petits boulots en évitant les problèmes au maximum. Ce n'est qu'à ses 15 ans qu'un groupe de bohémiens la rencontre et découvrent que son sang possède l'héritage de Nature. Ils la prirent sous leur aile et la forma pendant deux ans aux traditions de son peuple, tradition que son père lui avait déjà bien inculquées pendant son enfance.
Après avoir passé le rite initiatique, Dreanya décida cependant de ne pas rester avec la caravane, voyageant pour retrouver la personne qui avait décidé de bafouer la tache des bohémiens ainsi que la vie de personnes honnêtes et altruistes. Elle n'a cependant que peu d'indice sur lui. En fait, la seule véritable information qu'elle a sur lui est sa voix. Elle ne pourra jamais oublié sa voix froide, arrogante et meurtrière. Qu'est ce qu'elle fera quand elle l'aura retrouvé, elle ne le sait pas elle même, mais elle est convaincu que son devoir et de le retrouver, de le voir, et de croiser son regard.