L'Age des Hommes
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L'Age des Hommes

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 Les Entités

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Adilva
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MessageSujet: Les Entités   Les Entités Icon_minitimeLun 13 Sep - 11:18

I. Les entités premières.

Les entités premières sont les enfants issus directement de Chaos. Au départ, elles sont au nombre de 3 mais, lorsque le monde changera de visage, une 4° prendra forme.

1. Gaïa.

Première née, elle est la créatrice capable de puiser dans le Chaos pour créer toute chose. C'est à elle qu'on doit toute vie dans le monde connu. Elle n'a pas d'apparence humaine et ne va jamais sur la terre. Elle est le souffle, elle est le ciel, l'eau, la vie : elle est tout. Elle a créé les titans et les éléments, les dieux et la magie, à partir de qui tout s'est créé, hormis "l'Ombre".

2. Nyx

Nyx est la seconde née, vomie elle aussi du Chaos. Son but à elle est de détruire ce qu'a fait Gaïa, de le rendre au Chaos originel. Tout ce qui a été créé est voué à disparaitre ; à long terme, éléments et titans aussi, sans doute, même si l'idée est trop vertigineuse pour qu'aucun homme n'ose s'y pencher. La seule chose qui échappe à son contrôle est "l'Ombre", créée non pas par Gaïa mais pas Éros.

3. Éros

Éros a surgi longtemps après ses sœurs, bien après que les titans aient été formés par Gaïa. Il incarne le mouvement, le changement, les sentiments. Il sait prendre forme humaine et, comme les Titans, vit sur un astre, à savoir Luna - une des deux lunes éclairant la nuit de notre monde. A l'époque du jeu il a une femme, Opale, au départ Agent de la Prophétie, Ombre la plus pure jamais trouvée sur terre. Les deux êtres ayant fusionnés ils ne sont véritablement qu'un, incarnés en deux corps, deux aspects de la même entité qui n'était jusque là, et sans le savoir, qu'une moitié. Mais ainsi complété il est devenu assez puissant pour faire pencher l'équilibre cosmique qu'incarnaient ses deux sœurs.

C'est à Éros que les hommes doivent leur existence. En effet c'est lui qui a créé l'Ombre, cette substance immatérielle échappant au cycle de Gaïa et de Nyx. Lorsque l'enveloppe charnelle meurt, l'Ombre passe un temps aux Enfers où elle se décharge de tout ce qui est mauvais en elle. Puis elle retourne sur terre, et cela est sans fin sauf pour les Ombres réellement pures, qui ont l'apparence de Licornes et qui profitent de leur immortalité dans le Jardin.

4. Hécate

Hécate était auparavant la déesse de la magie, de la nuit et des énigmes. Mais son intelligence et son pouvoir sur son élément, son goût du secret aussi, l'ont toujours écartée des autres dieux, et elle était plus souvent présente dans son désert sur le Continent que dans son palais divin. Sa quasi omniscience lui fit comprendre que l'accomplissement de la Prophétie risquait de donner trop de pouvoir à Nyx qui, appuyée par Éros, pourrait alors tout engloutir.

Pour contrebalancer cela, elle plongea au cœur même de Chaos, dans les ténèbres indicibles, et en ressortit, nouvelle et plus puissante. Devenue entité de la stabilité et de l'ordre, elle s'opposa à Éros et permis à Gaïa de lutter contre Nyx. Ainsi l'équilibre fut maintenu alors que la Prophétie se réalisait.


Dernière édition par Adilva le Lun 13 Sep - 17:37, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Les Entités   Les Entités Icon_minitimeLun 13 Sep - 12:28

II. Les titans et l'orale

Les titans ont été créés par Gaïa à peu d'intervalles les uns des autres. Ils ont été créés dans le but de régner sur les éléments créés avant eux et qui, sans ordre, menaçaient de se détruire les uns les autres. Lorsqu'ils apparaissaient sur terre, c'est généralement sous forme de dragon, bien qu'ils puissent aussi revêtir des apparences semi-humaines.

1. Ouranos
Titan de l'air, c'est à lui qu'on doit la pluie et le beau temps, les ouragans et le souffle par lequel on respire. Plus abstrait que sa sœur Cybèle, il fut moins bien appréhendé par le cœur simple des hommes du premier âge. Il représente cependant la force calme, la sagesse ; le patriarche de la famille, dans les premiers temps, portait son symbole.
Incarné sous forme de dragon blanc ailé, il vit sur l'étoile la plus brillante qui indique toujours le nord, appelée Ouralia.

2. Cybèle
Titan de la terre, elle est respectée et crainte : c'est à elle, après Gaïa, à qui on doit les récoltes, mais aussi les tremblements de terre. En son sein sont gardés les Enfers et les Ombres, qu'elle enferme pour tenir à l'abri le monde des vivants. Mère généreuse et capricieuse de la vie des hommes, elle est représentée le plus souvent sous forme de dragon noir.
Elle ne vit pas, contrairement aux autres, sur un astre, puisque ce dernier est celui-là même sur lequel marche les hommes.

3. Océan
Troisième né de Gaïa, il est le titan de l'eau. Irascible et imprévisible, il était craint par les hommes du Continent qui prenaient rarement la mer. Les crues parfois dévastatrices des fleuves ou des rivières, les inondations provoquées par les pluies diluviennes et, pire encore, les tempêtes en pleine mer l'ont rendu peu sympathique auprès des mortels. Ce n'est que bien plus tard, alors que Océan dormira depuis longtemps dans la Prison du Temps, que les humains apprendront à braver leur peur du grand large et de l'eau en général.
Sa forme favorite est un dragon aux écailles d'un bleu miroitant, aux ombres changeantes comme un reflet sur une eau mouvante. Il vit sur un astre qui a la particularité d'être bleu et qui porte son nom.

4. Prométhée
Titan du feu, il est le plus jeune des titans. D'abord tenu à l'écart de la création, ce fut Éros qui lui donna la possibilité d'être enfin estimé par ses frères. En effet, c'est lui qui créa l'enveloppe humaine destinée à servir de véhicule terrestre aux Ombres. Créée à partir des 4 éléments, cette création et surtout le mensonge qui allait avec – à savoir qu'il avait lui-même créé aussi l'Ombre - lui permit d'être à égalité avec ses frères et sœurs à nombre de créatures devaient déjà la vie. Cette trahison envers Éros coûta cher par la suite aux titans et aux dieux...
Prométhée incarna pendant longtemps la chaleur, le progrès (puisque c'est avec le feu qu'on forgeait), la vie. Ce n'est que pendant l'âge d'airain que les hommes découvrirent sa fonction destructrice.
Incarné le plus souvent sous forme de dragon flamboyant, le soleil est le trône d'où il contemple les hommes.

5. L'Oracle

L'Oracle est un peu à part d'eux, créé par Éros avec la Magie, il est bien plus jeune que les titans. Comme il est cependant né d'une Entité Première, il fait partie de la seconde génération. Nul ne l'a jamais vu sur terre, les hommes n'ont donc pu en faire aucune représentation.
Il n'est guère aimé des mortels car sa création même engendra celle du temps : les hommes commencèrent à vieillir, les choses à s'user, la nature à subir un cycle nouveau avec des temps plus froids et plus durs.
Omniscient, il vit, lui, en dehors du temps qui est son élément. Il peut y fixer des événements comme les titans ont créé la vie en leur sein et ce pouvoir le rend terrifiant pour tous car rien ne peut lutter contre ça, la réalisation complète de la Prophétie le prouve bien. Pire, lutter contre ce qui est annoncé ne semble faire qu'accélérer le processus prévu.
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MessageSujet: Re: Les Entités   Les Entités Icon_minitimeMar 14 Sep - 21:58

III. Les dieux

Dix-huit dieux principaux se sont disputés les croyances des humains pendant près de trois milles ans. Leur bon vouloir a façonné les pays et gouvernements encore en place, les us et coutumes des dix-huit pays du Continent. Nier l'influence qu'ils ont encore sur chaque nation, malgré leur disparition, serait comme nier l'influence de la religion judéo-chrétienne en Europe. Bien que sur le Continent il ne soit plus question des dieux (en théorie) depuis plus de sept cent ans, la morale et les habitudes des peuples sont fortement liées aux caractères des anciens dieux.

De plus, certaines sectes plus ou moins importantes entretiennent les croyances, ce qui permet à certaines divinités de subsister comme elles le peuvent.

Les dieux sont ici décrits pas ordre alphabétique. Seront précisés leurs fonctions, leurs particularités, leurs attributs, certains mythes qui se rattachent à eux et l'apparence qu'ils revêtaient du temps de leur gloire. Il est cependant fort probable que, si un Dieu devait aujourd'hui arpenter le Continent, son apparence serait bien lointaine de celle qu'il put avoir, comme ces vieilles dames, autrefois belles, aujourd'hui flétries comme des roses trop mûres. Certains même ont pris la figure de la haine que leur porte les hommes et un être comme Gyès doit être désormais totalement défiguré. En outre, les dieux ayant pour attribut un animal pouvait en revêtir la forme à volonté.

Les dieux ont été créé à partir de la Magie créée de Gaïa par les Titans alors que les hommes devenaient nombreux et difficiles à gérer. Ils ont été façonnés à l'image des hommes qu'ils devaient garder et aider.

Après la prophétie de l'Oracle, les Titans se mirent à craindre les dieux et à les pourchasser. La guerre changea le cœur de tous et les dieux se servirent des hommes pour renforcer leurs pouvoirs, et vaincre leurs créateurs. Une fois la guerre terminée, les divinités avaient pris goût à ce pouvoir et, au lieu de servir les hommes, firent d'eux leurs serviteurs.

Ils perdront tout pouvoir lorsque les hommes se rebelleront et les laisseront volontairement, de génération en génération, tomber dans l'oubli.

Astyoché
Déesse de la chasse et des animaux, elle aime entre tout courir aux côtés de la gazelle aux pieds d'airain et protéger entre toutes les créatures les amazones – une des rares créatures qui aient autrefois servi un dieu. Elle est la première création de Cybèle et avait l'honneur de faire partie des Trois Vierges (avec Eos et Hécate) jusqu'à ce que Gyès ne la viole. A partir de cet instant, elle se mit à fuir le pays éthéré des dieux pour se réfugier dans la paix des forêts d'Arté où, dit-on, elle vit encore. De cette union naquit un fils, Alexandre, qu'elle fit maudire par l'Oracle : il ne serait ni homme ni dieu tant qu'il n'aurait pas vengé l'outrage en tuant son propre père. La réalisation de ce meurtre était fortement lié à la Prophétie – en effet, le parricide est une des actions allant à l'encontre de l'ordre décidé par Gaïa. La réalisation de la malédiction ne lui rendra cependant ni son fils, ni son honneur, mais la rendit plus malheureuse encore car, quoiqu'elle le nie encore, elle aimait Gyès.
C'est ainsi que la plus malheureuse créature qui soit au monde vit encore sur ce monde, maintenue dans un semblant de vie par le culte qui lui vouent les Amazones.
Du temps de sa gloire, on la représentait sous la forme d'une grande femme noire, aux yeux de lions, précédée d'une odeur d'herbe sèche et de savane.
Ses attributs sont l'arc et la lionne.

Astyxnas
Il est le fils imaginaire d'Ouranos et c'était en son nom que se faisaient tous les serments. Il est l'incarnation de la confiance, du « bien ». Il faisait office d'enquêteur pour le couple royal car sa parole n'était jamais mise en doute. On le représentait souvent aux côtés de Thémis dans les tribunaux, le visage doux mais le regard sévère, en toge blanche, les cheveux blonds.
Aujourd'hui, il n'a aucun culte qui lui soit lié, la Colonne de l'Ordre a repris son flambeau et la divinité a été totalement oubliée. Souvent, quand les enfants demandent qui est « la personne de la statue », les parents ne savent pas répondre.
Son attribut était l'anneau.

Bellos
Dieu de la guerre et des faits héroïques, il se présentait sur terre comme un parfait athlète. Grand et musclé, brun au regard farouche, il était la force virile dans toute sa splendeur – et toute sa bêtise.
Il a été longtemps l'amant de Phèdre, dont il eut un fils, avant d'épouser Hestia qui depuis toujours pansait ses blessures. Ce mariage sembla apaiser ses appétits de sang et de victoires.
Il est cependant à exclure l'idée de le considérer comme une force abrutie car il pouvait être un excellent stratège – même s'il est vrai que l'intelligence de la guerre fut la seule qu'on pût jamais lui accorder.
Sa plus grande fierté était ses vingt filles, toutes guerrières émérites, vénérées autrefois dans certaines îles éloignées. La meilleure d'entre elles étaient Alceste qui périra lors de la grande bataille achevant la réalisation de la Prophétie.
Ses attributs étaient le casque, l'épée courte et le taureau.

Dionysos
Frère jumeau de Nirée, il était son antithèse ; dieu du théâtre, du vin et de la folie, il invitait à tous les débordements. Son culte appelait les prêtresses (les Ménades) à sortir les nuits de pleine lune pour se livrer à quelques orgies secrètes avec des satyres où le vin coulait de fontaines naturelles. Dionysos présidait ces nuits en union avec Ilythie, qui assurait la fertilité de ces unions. On abandonnait les enfants aux bois où ils avaient été conçus pour être adoptés par leur père s'ils étaient des garçons. Les filles étaient confiées aux nymphes, seules véritables amours des satyres.
Le fait que les satyres existent toujours, même si en un nombre moindre, laissent penser que certaines femmes se livrent encore à ce culte. Cependant, une enquête de la Colonne de l'Ordre justifia leur existence par une longévité exceptionnelle et par des conceptions extérieures au culte.
Il a les mêmes traits fins, la même blondeur, la même sveltesse que son frère Nirée mais son regard est plus fou, son expression plus joyeuses, sa tenue moins élégante.
Ses attributs étaient les masques utilisés pour le théâtre, le raisin et l'ours.

Eos
Déesse du jour, de la chance et de l'abondance, elle était capricieuse et susceptible. En fait on pouvait tout aussi bien la considérer comme patronne des malheurs et de la pauvreté car elle retirait autant qu'elle donnait ; elle pouvait être très généreuse mais aussi très rancunière. Les marchands, pourtant liés à Hermès, n'oubliaient jamais de la mentionner dans leurs prières.
On lui accorde encore la création des Farfadets – appelés aussi porteurs de chance – bien que ceux-ci soient depuis longtemps émancipés de cette déesse injuste.
Tous se trouvèrent soulagés de pouvoir l'oublier et ainsi la tenir prisonnière loin du monde des hommes. Malheureusement, le rituel des libations, qui consiste à verser un peu de nourriture en offrande pour qu'elle n'oublie pas de toujours remplir les assiettes, est toujours pratiqué - comme une ancienne coutume dont on a oublié la raison mais qu'une superstition ne permet pas d'oublier - la maintient encore en vie...
Ses attributs étaient l'or, l'écuelle vide, le soleil et la lune.

Eurysthée
Il était par sa naissance (c'est le premier créé) le roi des Dieux, qu'il dirigeait avec une impartialité sévère dont la force était justifiée par le fait qu'il savait utiliser le trône des Dieux*. Il était le fils d'Ouranos et dieu de la législation et du droit du sang. Il formait avec Thémis un couple royal aimé, sinon respecté.
Représenté souvent en patriarche, muni d'une longue barbe plus souvent brune que blanche, vigoureux et le regard plus souvent menaçant qu'apaisé.
Ses attributs étaient le sceptre, la couleur pourpre et l'aigle.

*Extrait de « La Chute des dieux », an 02 de l'Age des hommes : « Il y a une vieille légende au sujet de ce trône. […] Lorsque les dieux s'unirent pour lutter contre les Titans, ils créèrent une sorte de champ de protection qui entoura tout notre continent. Quand le pouvoir des Titans vint heurter la protection magique, une matière solide et transparente apparut à l'endroit même où la rencontre des forces avait eu lieu. […] Lorsque les dieux eurent enfin vaincu les Titans, Eurysthée demanda à Polyphème de lui construire un trône avec ce matériau, pour symboliser le fait qu'il tenait sa puissance de la chute de leurs créateurs et tyrans. [...] Le trône, très vite, montra qu'il détenait les pouvoirs des titans et des dieux réunis, un des plus importants de ces pouvoirs étant la maitrise totale des éléments, hormis le temps. […] Ce trône, dont Eurysthée lui-même ignora toujours l'étendue exacte des pouvoirs (ou préféra l'ignorer pour sauvegarder ce qu'il restait du Continent), lui permit de consolider sa place de chefs des dieux, et rares sont les fois où il l'a quitté. »

Gyès
Il était le fils d'Océanos, dieu de la traitrise et de la politique. Lui faire confiance était un acte suicidaire ; il n'était heureux que lorsque les autres étaient dépendants de lui, voire malheureux par sa faute. Il passait son temps à manipuler les autres dieux pour créer des factions ou des divisions, créant puis détruisant des amitiés. Finalement, c'est le fruit du seul crime qu'il n'ait pas commis – Alexandre, enfant du l'amour consentant, et non du viol, d'Astyoché – qui lui fera payer ses trop nombreuses traitrises.
Seule Pandora parvenait à canaliser son intelligence néfaste. Ensemble ils mirent au point une rébellion contre le couple royal, juste avant que la Prophétie de se réalise – ou la réalisant par là – et ne réduise tous leurs espoirs à néant. Avec Dionysos, ils formeront la Triade, bientôt rejoints par Phèdre et Thanatos.
Il avait l'apparence d'un homme fin – mais non maigre – au visage allongé mais non dénué de charmes. La peau mate, le regard noir, ses cheveux bruns descendants jusqu'aux épaules, il était pourvu d'un magnétisme et d'un don d'orateur capable de venir à bout des défiances les plus prononcées.
Ses attributs étaient le double visage et le renard.

Hécate/Climénia
Elle était la toute-puissante déesse de la Magie, de la nuit et des énigmes. Elle a passé son existence à étudier toutes les possibilités qu'offrait la magie, allant jusqu'à reconstituer les Rituels Oubliés que les dieux avaient inventés pour amplifier leur propre magie quand ils ne pouvaient pas encore compter sur la puissance de la Foi. Elle maitrisait l'illusion comme un art. Mère des arts occultes, elle fut la première à comprendre que la Magie pouvait être transmise aux humains.
Alors que la Prophétie menaçait de se réaliser à un niveau supérieur de tout ce qui avait pu être imaginé par les simples mortels ou immortels, elle se sacrifia pour devenir la quatrième entité et ainsi maintenait l'équilibre entre les différentes forces en jeu. Ne pouvant cependant pas laisser son rôle vide, elle mis à sa place Climénia, humaine fille de roi. Climénia, bien que jeune déesse, souffre très peu, dit-on, de l'oubli dont souffre ses pairs. On dit que c'est parce que sa capitale, Arcane, où elle s'est réfugiée, est au-delà des règles de l'Espace-Temps.
Hécate était peu représentée, souvent son visage était cachée par les ombres d'un capuchon. Climénia, parce qu'elle fut la fille d'un roi, a au contraire un visage bien connu : rousse aux yeux noirs, le profil pointu, fine de taille, le regard perçant et le sourire absent.
Ses attributs étaient les étoiles et le loup.

Hermès
Dieu du commerce et du voyage, Hermès était très rusé et extrêmement prévoyant. Il avait l'inconvénient, au regard d'Eurysthée, de n'avoir pas de parents connus – on ignore s'il était la création directe d'un Titan ou fils de dieux, certains soutenant même qu'il n'était qu'un humain parvenu à l'état de dieu suite à un pari qu'il aurait fait avec l'un des immortels. Cependant, il a tant de fois rendu service au souverain que celui-ci finit par fermer les yeux sur son origine et l'accepta à ses côtés comme un compagnon agréable (c'est de lui que les habitants d'Herm tiennent leur esprit blagueur et leur convivialité devenue proverbiale).
Moins ambitieux cependant que ses frères et sœurs, Hermès n'eut qu'un petit territoire à gérer, situé, qui plus est, entre les terres souvent en guerre de Pandora et d'Astyoché. Il abandonna d'ailleurs fort vite ce petit lopin de terre, ayant mieux à faire, et les humains s'en sortant très bien sans lui. Oublié avant le temps, il avait su vivoter à sa manière, comme se doit être le cas encore aujourd'hui, se nourrissant des prières des voyageurs égarés pour continuer à jouer aux dés dans quelque taverne mal famée où l'on jure encore par lui.
Ses attributs étaient les chaussure de course, la bourse et l'épervier.

Hestia
Déesse fille de Cybèle et de Prométhée, par là sœur ainée et aimante d'Ilithye, elle avait reçu de sa créatrice le don de guérir les blessures et les maladies, et de son créature un amour sans condition pour l'humanité.
Elle était la déesse du foyer et du bien-être, elle présidait aux mariages et aux accouchement avec sa sœur.
Bien que mariée à Bellos, homme volage et irascible, elle eut de Janus un enfant, Adilva, gardienne de la Prophétie et plus tard choisie par Nyx pour remplacer Thanatos sur le trône des Enfers. Elle-même acceptera la proposition de son amant de le suivre dans les monde des Ombres pour éviter de souffrir de la réalisation de la Prophétie qu'elle encouragea et aida – elle veille aujourd'hui sur les Ombres Libres.
Comme sa sœur, elle était représentée petite (ou bien était-ce son mari qui était vraiment très grand ? ), mais avec des formes moins prononcées, un visage plus doux que gai, plus réservée et plus pudique.
Ses attributs étaient la quenouille, le feu de cheminée, la colombe.

Ilithye
Fille de Cybèle, elle était la déesse de la fertilité et de l'agriculture, la patronne de ceux qui touchaient à la terre et à ses produits, et des nouvelles mères. Elle travaillait beaucoup avec Prométhée qui la conseillait et l'aidait au temps où Titans et Dieux étaient encore en bonne entente. Éros, profitant de ces rapports amicaux, les fit tomber amoureux et de leur union naquit Nature, la première des quatre Magiciens.
C'était une déesse bonne et généreuse qui n'avait jamais oublié les temps bénis où Titans, dieux et hommes vivaient dans une paix harmonieuse. Pendant longtemps elle œuvra pour tenter de garder cette paix alors que les autres dieux avaient sombré dans l'hybris. Bien qu'elle n'ait plus de culte, les Bohémiens prétendent que Nature a imploré son père pour qu'Ilithye ne disparaisse pas avec les autres dieux, et que celui-ci accéda à sa requête. Selon eux, la déesse veillerait désormais sur le sommeil des dragons.
Souvent présentée comme une petite femme aux formes plus que généreuses, les bras ouverts en guise d'offrande, elle avait un sourire secret et des yeux pétillants de joie, bien que nuancés de nostalgie.
Ses attributs étaient le fléau et la génisse.

Mnémosyne
Elle était la création commune de Prométhée et d'Ouranos, déesse de la mémoire et des sciences.
Elle eut neuf filles, nées de trois pères différents. Euterpe, muse de la flûte, Terpsichore, muse de la danse, Erato, muse du chant choral et Calliope, muse de la poésie, sont filles de Nirée. Polymnie, muse de la pantomime, Melpomène, muse de la tragédie et Thalie, muse de la comédie, sont les filles de Dionysos. Enfin Clio, muse de l'histoire et Uranie, muse de l'astronomie, sont les dernières nées, filles de son mari Polyphème.
On la représentait souvent grande, à la beauté sévère, tenant un livre dans son bras gauche et un astrolabe dans sa main droite.
Ses attributs étaient l'astrolabe et la chouette.

Nirée
Dieu du savoir-vire et de la musique, il est l'Athénien de notre propre antiquité tel qu'on se le représente aujourd'hui : cultivé, philosophe, brillant et élégant... Il était le frère jumeau de Dionysos qu'il détestait cordialement, ce qui motiva ce dernier à rejoindre la Triade. La raison de cette haine réciproque est obscure mais une histoire court à ce propos. La voici :
Parmi les nombreux jeunes amants de Nirée, le plus connu est Ganymède, un jeune humain dont la beauté et la grâce avait attiré l'attention du dieu. Pour se faire admirer du bel éphèbe, Nirée se montra sous sa véritable forme mais la raison du jeune homme n'y résista pas et il sombra dans la folie. Depuis lors, il est le compagnon de Dionysos qui lui attribua le statut de dieu mineur (des échansons), ce que Nirée n'avait su faire. Et ainsi commença la rivalité entre les deux frères que tout opposait.
Ses attributs étaient la lyre, la coupe et le rossignol.

Pandora
Déesse de la féminité et de la ruse, elle était la fille de Cybèle, la maitresse d'Océan et la mère d'Éris (la troisième des Magicienne). Ses amants restent encore aujourd'hui innombrables, et ne semblent avoir d'égaux que le nombre de ses fourberies. Cependant elle possédait beaucoup de qualités appréciables, outre sa grande beauté, comme la grâce, l'empathie, la douceur – quand elle feignait d'être sincère n'importe quel homme (ou dieu) ne savait résister, en dehors de Thanatos l'imperturbable. Ses amants ne pouvaient lui mentir, ils étaient liés à elle par une sorte de lien empathique indestructible – ce qui explique peut-être pourquoi elle en eut autant. Mais son don préféré entre tous – en dehors de son lien empathique avec les serpents – était la manipulation des Ombres.
Elle fut la première à souffrir de la réalisation de La Prophétie. Amoureuse d'Iskèdre, un des agents de la Prophétie, elle devint folle lorsqu'elle comprit que cet amour ne serait jamais réciproque. Elle s'enferma dans son palais divin qui s'enfouit de lui-même dans les ténèbres tant aimées.
Si la femme aux formes généreuses, grande et brune à la beauté céleste devait revenir sur terre, sans doute aurait-elle la dernière apparence qu'on lui vit : celle d'une démente à la peau veinée de noir, aux cheveux blancs, aux longues griffes noires.
Ses attributs étaient les voiles et le serpent.

Phèdre
Cette divinité de la beauté et du désir, ni homme ni femme, était en fait une création d'Eros qui fut admise parmi les dieux de fait de sa nature magique.
Comme son créateur, elle (la divinité) s'est acharné à semer le trouble parmi ses égaux – aucun, en dehors des trois Vierges , n'ayant su résister à ses charmes amplement servis par son don de métamorphe. Comme de son union avec Nirée naquirent les trois Grâces (Aglaë, Euphrosine et Thalie), certains penchaient pour l'admettre parmi les déesses, mais elle-même ne supportait pas qu'on puisse la considérer de l'un ou de l'autre sexe.
Sa forme naturelle était d'ailleurs tout à fait androgyne : ses longs cheveux blonds tombaient jusqu'à la taille, ses hanches étaient étroites, sa poitrine apparemment absente, ses traits fins, sa voix oscillant sur le ton neutre ni grave ni aigu.
Ses attributs étaient le miroir et le paon.

Polyphème
Fils de Prométhée, il était le dieu horriblement laid mais terriblement intelligent de la technique et du progrès. Ancien patron des nains et des Cyclopes, il offrit aux hommes, entre autres, la roue et le bouclier. Il était l'époux de Mnémosyne dont il était le demi-frère.
Dans les cavernes d'Opula, sa superbe statue de bronze et d'onyx, minutieusement travaillée, patinée par le temps, est encore montrée comme un chef d'œuvre de construction titanesque (elle fait plus de trente mètres de haut) mais personne, parmi les hommes, n'honore plus ce dieu modeste et discret, qui n'avait pas comme ses pairs le charisme et la grâce propres à soulever des foules. Mais qui sait qui prie encore des mines souterraines d'Opula ?
Ses attributs étaient les forges et l'abeille.

Thanatos
Fils adoptif de Nyx, il était le dieu de la mort et des Ombres, roi des Enfers. De son union avec Cybèle - union improbable s'il en fut – naquit Janus; Second n » des magiciens, Juge suprême.
Il perdit sa fonction en même temps que son existence lorsqu'il tenta d'intervenir dans le cours des évènements : Nyx elle-même se manifesta pour l'évincer et le remplacer par la part non -humaine d'Adilva.
Il fut le premier des dieux, avant même Pandora, à souffrir de la Prophétie, lui qui était entre tous le plus à l'abri de l'oubli. Aucun culte ne saurait désormais le faire revivre.
On le représentait comme un homme grand, maigre, le visage pâle, les yeux caves, les cheveux longs, la voix atone.
Ses attributs étaient le sablier, la porte et le corbeau.

Thémis
Elle était la plus belle et la plus parfaite des créations d'Ouranos qui se prit d'affection pour cette déesse au front pur et qui la choisit pour être mère du dernier né de Magiciens, Orion. Elle était la déesse de la justice et de l'honnêteté, reine des dieux depuis son mariage avec Eurysthée.
Les Bohémiens qui aiment à rappeler aux hommes les histoires des dieux ne disent pas ce qu'elle est devenue. Seuls quelques rares érudits pensent qu'elle partit dans l'oubli avec son mari, bien que la lutte qu'elle mena pour faire accepter à ses immortels sujets que le temps était venu où il fallait payer le crime de leur orgueil aurait pu la faire épargner. Sans doute pensa-t-elle que, puisqu'elle n'avait su endiguer la démesure de ceux dont elle avait la garde, elle devait payer comme eux leur faute.
Un culte discret se maintiendrait dans une branche mineure de la Colonne de l'Ordre.
Représentée avec une coiffure stricte, une balance au bout de son bras gauche replié contre la poitrine, le bras droit tendu se terminant par l'index et le le majeur relevés, elle avait le regard lisse de ceux qui juge en toute impartialité. On retrouve encore des images ou des statues d'elle dans certains palais et certains tribunaux qu'épargnèrent des hommes moins remplis de vindictes que d'autres. On trouve notamment de très belles statues d'elle à Them, son ancien pays.
Ses attributs étaient la balance et le lion.

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MessageSujet: Re: Les Entités   Les Entités Icon_minitimeMer 15 Sep - 15:47


IV. Les Magiciens et Spera


Les quatre Magiciens sont enfants des dieux et des Titans. Créés par la seule volonté de deux êtres unis par l'amour, ils sont chacun liés à un des éléments mais, comme les dieux, sont définis dans un caractère immuable.

Leur « cousin » Spera est, lui, le fils de l'Oracle.

1. Nature
La première née des Magiciens est la fille de Prométhée et d'Ilithye. Elle tient de ses parents un amour sans condition pour l'humanité et la race qu'elle créa pour aider ces derniers, les Lutins, font encore aujourd'hui des consciences et des médecins efficaces.

Cachée parmi les hommes depuis sa naissance, elle apprit à les aimer... de toutes les manières. Ses nombreux enfants, et les enfants de ses enfants sont appelés les Bohémiens. Comme elle, ils maitrisent le feu et ont une empathie toute particulière avec les animaux.

Sa saison associée est le printemps, la vie qu'elle porte en elle fait pousser les récoltes de la terre qui ont besoin du feu du soleil pour se réchauffer et éclore. Son attribut est la feuille de chêne.

On la connait sous l'apparence d'une femme aux cheveux virant sans cesse entre le blond et le rouge, aux yeux d'un vert oscillant entre le vert de l'herbe printanière et celui des sapins en hiver. Souvent vêtue de rouge et d'or, son charme est flamboyant. Maternelle envers ses proches, d'aspect ouvert, un brin taquine, elle réchauffe, apaise, apporte la joie et la fête autour d'elle. Bien loin d'écraser les autres par cette présence extraordinaire, elle pousse chacun à révéler le meilleur de soi-même.

Avec son frère Janus, elle modère les ardeurs belliqueuses d'Orion et d'Éris et c'est à son instigation que fut créé leur sommeil artificiel.


2. Janus
Second créé des Magiciens, il est l'enfant de Thanatos et de Cybèle. Juge suprême, il est le gardien des portes qui mènent aux différentes parties des Enfers. Amant d'Hestia, déesse du foyer, il eut d'elle une fille, Adilva, qui finit par prendre le « relai » de Thanatos aux Enfers.

Les Centaures, ses créatures, ont pour mission de retrouver et d'envoyer aux Enfers les Ombres qui n'auraient pas suivi le passage au moment de la mort du corps. Les Nécromans, les humains ayant choisi de passer leur vie à suivre ses instructions, sont leurs disciples et, plus nombreux, font aussi office de professeurs dans les écoles.

Maitre de la Terre, il a donc une affinité avec les Ombres et les Enfers qui le rendent bien distant des affaires humaines. En outre, vivant dans un monde où le temps n'existe pas, il fut toujours un peu en décalage lors de ses voyages connus au-dessus de la terre et annonçait parfois des évènements non encore passés, ou se remémorait facilement des faits oubliés depuis longtemps...

C'est cependant lui qui mis au point le rituel qui les force aujourd'hui à dormir...

Moins émacié que son père, il reste néanmoins mince et, comme lui, brun et pâle. Ses yeux cependant sont plus doux, couleur noisette, rarement fluctuants, étant d'humeur égale. Où bien peut-être ceux qui les ont vu foncer ne sont plus là pour en témoigner...

Sa saison associée est l'été pendant laquelle la terre exulte. Son symbole est la porte.

3. Éris
Troisième née, fille de Pandora et d'Océanos, elle tient de ses parents un caractère ombrageux et porté à la violence. Lunatique et emportée par l'idée du moment, c'est une passionnée exigeante et militante. Toujours opposée à son frère Orion, qui semble incarner son contraire, elle créa l'ordre des « Filles Perdues », semeuses de trouble, protectrices des plus faibles et ne connaissant comme justice que celle du cœur qui veille sur l'impartialité de la Colonne de l'Ordre.

Elle élut domicile sur l'île des Naïades, créatures hybrides pouvant vivre dans l'eau et faisant d'excellents pirates. Elle-même n'hésite pas à provoquer tempêtes et déchainements maritimes lorsqu'elle est en colère, ce qui arriva plus souvent qu'on ne le pensa.

Son apparence, trompeuse comme l'eau peut l'être, ne révèle en rien son caractère : le visage lisse des gens calmes, grande, élancée, elle s'habille généralement d'une longue robe d'un bleu sombre se remarquant par sa sobriété. Sa seule extravagance est la pierre d'eau qu'elle porte soit en diadème soit en pendentif, d'un bleu fluctuant, à l'image de ses yeux. et de son caractère.

Sa saison est l'automne, son symbole est tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un navire.

4. Orion
Le plus jeune et sans doute le plus idéaliste des Magiciens est l'enfant de Thémis et d'Océanos. D'apparence calme et réfléchi, c'est en vérité un homme épris de justice, pétri de bonnes intentions mais parfois dénué d'humanité, ne réalisant pas toujours les conséquences que peuvent avoir ses actes. En vérité jaloux de ses prérogatives, ne pensant ne pouvoir faire confiance qu'en lui-même, il rabaisse sans le vouloir les mêmes hommes qu'il dit vouloir protéger.

Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que ses créatures, les Érinyes, ont été choisies pour tourmenter les Ombres les plus mauvaises au fond du Tartare, par pour rien que les membres de la Colonne de l'Ordre ont des lois sévères qu'ils appliquent impartialement : Orion, qui peut se montrer d'une générosité extrême, peut aussi être impitoyable envers ceux qui s'écartent de ce qu'il pense être le droit chemin. Assurément, si lui-même commet des fautes, il n'en tient pas compte pour juger autrui. Cependant, il peut aussi parfois faire preuve d'écoute et de compréhension... ça arrive...

Bien qu'étant le plus jeune, il se donne une apparence plus âgée : les cheveux et la barbe argentés, les yeux gris font oublier son visage figé pourtant dans une éternelle jeunesse. Se vêtant d'une toge blanche, il s'appuie sur un bâton qui est peut-être, dans son esprit et sans qu'il ne l'admette, un sceptre.

Associé à l'hiver, il a pour symbole la spirale.

5. Spera
Spera n'est pas vraiment un magicien, mais étant le fils de l'Oracle, de la même génération que les Titans, et étant non né de la Magie mais de l'amour, les magiciens le considèrent comme l'un des leurs. La mère de Spera est Akessamène, une humaine, unique de sa génération à voir l'horizon des possibles. Le fait que sa mère aie connu une existence éphémère porte la naissance de ce dernier au temps de la réalisation de la Prophétie, mais sa capacité à se déplacer dans le temps fait qu'il a toujours existé, avant même la naissance de Gaïa : il représente l'Espoir.

Vivant avec son père dans un non-lieu hors du temps, il n'apparut sur Terre qu'une seule fois, sous la forme d'un être ailé au visage nimbé d'une lumière qui cachait ses traits.
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MessageSujet: Re: Les Entités   Les Entités Icon_minitimeMer 15 Sep - 22:45

V. Les Agents de la Prophétie

Voici une description succincte de ceux qui sont devenus les héros de ces nouveaux temps. J'ai essayé de faire court, mais ce n'est pas évident. Ces héros ne sont jamais sortis de ma mémoire, sont des références personnelles et j'ai l'impression de les trahir en omettant les mille riens dont ils ont fini par se former ^^'

1. Adilva
Fille de Janus et d'Hestia, elle est la Gardienne de la Prophétie, Ombre de Licorne réincarnée par choix, la première dépositaire de l'épée de Cristal*. Élevée avec Alexandre sur les hauts plateaux de Thana, elle descendra aux Enfers pour sauver l'âme d'un autre agent de la Prophétie, Iskèdre. Elle y laissera, au final, et dans la suite des événements, sa partie divine et magique qui régnera à la place de Thanatos. Rendue malgré elle humaine, elle finira sa vie en tant que mortelle. Elle en verra cependant quelques bons côté puisque, après des siècles d'existence, elle connaitra la joie de la tendresse et de l'amour avec Iskèdre : ses descendants règnent encore sur Them.

*construite du même matériau que le Trône d'Eurysthée, par le même dieu, à la demande de l'Oracle, elle est l'artefact le plus puissant après le trône.

2. Alexandre
L'existence d'Alexandre n'a jamais été joyeuse : maudit dès sa naissance, à la demande de sa mère Astyoché, par l'Oracle, il a vécu figé entre humanité et divinité, seul par son statut, bâtard à tout niveau; Cette solitude ne devait se finir qu'avec le meurtre de son propre père, Gyès.
S'il crut un instant pourvoir échapper à ce sort grâce à la naissance de sa fille - miracle inespéré – qui le poussa vers l'humanité, apprendre que sa mère ne pouvait l'avoir conçu sans amour le fit revenir en arrière sur l'équilibre tant haï. La mort de Phoébé, la mère de son enfant, qu'il provoque lui-même, le poussera à la folie et au parricide, le libérant ainsi de la malédiction tout en réalisant en partie la Prophétie. Il choisira finalement la divinité pour pouvoir être oublié, et s'oublier lui-même. Ce qui ne fut pas le bon choix puisque, en tant qu'agent de la Prophétie, il reste dans la mémoire des hommes...

3. Iskèdre
Prince guerrier de Them – principauté qu'il partageait avec son frère aîné et sa sœur cadette Opale – il est celui qui dirigera les troupes du Continent face aux troupes de Bellos lors de la bataille finale. Pendant longtemps tiraillé entre son amour pour son pays et la nécessité d'accomplir la Prophétie, il se laissera un temps corrompre par Pandora ayant pris l'apparence de la Reine sans Nom de Pand. Mais c'est finalement Adilva qu'il finira par choisir, faisant ainsi sombrer la déesse dans la colère, puis le désespoir et la folie.

4. Kaéléoz
Simple marchand d'Herm, quoiqu'un peu espion, il se retrouve dans un premier temps « embauché » par Orion pour aider Adilva et Alexandre à s'introduire auprès d'Iskèdre. Finalement emporté bien malgré lui de péripétie en péripétie, il restera auprès d'eux, et Adilva finira par lui confier l'épée de Cristal. De fait, comme tous les habitants d'Herm, il vivait depuis longtemps sans dieu, et sans vraiment plus y croire, ce qui constituera une force : dénué de Foi, il n'offrait aucune prise à ses adversaires, du moins dans un combat en face à face... Pandora et Gyès conçurent un plan qui lui fit perdre sa femme et sa fille aînée, laissant sa fille cadette sauvée de justesse et à jamais changée. C'est donc sans avoir plus rien à perdre que Kaéléoz décida de mener l'assaut au monde des dieux, simplement aidé d'Alexandre, Phoébé et Thersite, pendant qu'Adilva et Iskèdre organisaient les troupes en vue du combat final. Il disparaitra au moment même où il enfermait les dieux dans l'Oubli, sans laisser aucune trace.

5. Opale
Princesse de Them, sœur cadette d'Iskèdre, elle a son rôle dans la Prophétie en tant que Fiancée d'Eros. Première à révéler la véritable puissance de l'Homme face à un dieu, elle sera cependant chassée de terre par Orion, parce que le début de la fusion avec Éros compromettait l'équilibre de la Magie sur la terre... De Luna cependant, elle continuera à veiller sur les Agents.

6. Orion
Sou l'identité de Vassildi, il mit en place un ordre sensé préparer les peuples à la guerre qui s'annonçait contre les dieux et, organisa lui-même, à plusieurs reprises, la réunion de héros susceptibles de réaliser la Prophétie. C'est donc à lui qu'on doit la réunion de chacun des Agents, mais il finit par être rejeté des autres agents car son ambition en tant que Magicien ne concordait pas avec leurs ambitions propres, visant l'avènement de l'Age des Hommes, et non celui des Magiciens, ce en quoi ils échoueront à moitié de toute manière.

7. Phoébé
Naïade choisie par Éris pour retrouver les agents réunis par Orion, elle était une des plus brillantes pirates de son île. Lors de son arrivée sur le Continent, elle se retrouva perdue (son navire ayant fait naufrage) dans la Ville des 2 Reines. Lorsque les Agents la retrouvent, elle a déjà commencé à faire souffler un vent de révolution dans la capitale, ce qui lui doit d'avoir sa tête mise à prix. Digne créature d'Éris, elle surveillera de près le discours d'Orion, avant de dénouer tout lien avec Éris elle-même qui souhaitera récupérer l'enfant qu'elle aura d'Alexandre. C'est donc en tant que créature libre qu'elle accompagnera Kaéléoz dans sa quête. Elle y trouvera la mort, tuée accidentellement par Alexandre.

8. Thersite
Bohémien descendant de Nature, il appartient à une longue lignée d'Agents de la Prophétie ayant échoués. Provocateur, joueur, râleur, mais poète surtout, historien aussi à ses heures perdues, il est au départ accompagné par Firce, lutin qui est sa bonne conscience. Il changera profondément lui aussi au cours des aventures. S'étant rendu compte de la véritable identité de la Reine sans Nom qui séduisit Iskèdre, mais non cru par ce dernier, il passa une longue période à tenter de raisonner le Prince, en vain. Le fait de voir ensuite son ami Kaéléoz perdre toute chose qui lui étaient chères, jusqu'à sa vie, le rendit amer et pessimiste. Il écrivit cependant, sous forme d'épopée, tout ce que les Agents firent pour la réalisation de la Prophétie.
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